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Alfredo Gangotena

Orogénie

et autres poèmes français

Gangotena - Orogénie - couverture

édition établie & préfacée

par Émilien Sermier

avec un portrait de lauteur

par Paul A. Bar

gravé sur bois par Georges Aubert

et des textes de Jean Cassou, Georges Pillement, Gonzalo Zaldumbide, Antonin Artaud, Henri Michaux & Jules Supervielle

 

mise en pages : Patrick Van Dieren

isbn : 978-2-9574976-3-8

12,5×18 cm ● 272 p. ● 23 €

avril 2025

Ores qu’une force étrange me fait claquer des dents,

Qu’un sifflement océanique de trombe me brise les yeux :

Dans mon âme vente l’écho d’une voix profonde.

Solitudes d’un monde abstrait,

Solitudes à travers l’espace mélodique des cieux,

Solitudes, je vous pressens.​

« Un des rares poètes que j’ai rencontrés qui ne me soit pas apparu comme un être moyen et bâti comme tout le monde. »

Henri Michaux

« Si je citais ce que j’aime de vos poèmes je citerais tout. »

Max Jacob

« Depuis Radiguet la première nature que je vois ! »

Jean Cocteau

« Un grand poète, d’une originalité abasourdissante. Quelle veine pour l’Amérique du Sud ! »

Jules Supervielle

L’Équatorien Alfredo Gangotena (1904-1944) vient étudier à Paris en 1920. Auteur de quelques poèmes de jeunesse en espagnol, il se met à écrire principalement en français et surprend son monde en publiant abondamment, à partir de 1923, dans des revues comme Intentions, Philosophies, Les Cahiers du Sud… Tôt remarqué par Jules Supervielle, applaudi par Max Jacob ou Jean Cocteau, ce petit prodige achève un premier recueil, Orogénie, qui paraît aux Éditions de la N.R.F. en 1928. Rentré dans son pays, il y accueille son ami Henri Michaux qui lui dédie Ecuador en 1929. Exilé à rebours, c’est depuis Quito qu’​il fait paraître en 1932 le recueil Absence, que Michaux salue dans un article fameux, puis Nuit à Bruxelles en 1938. Revenu tardivement à l’espagnol, il disparaît dans un relatif isolement et avec un statut de poète francographe que la critique aura quelque mal à situer. Cette nouvelle édition, plus de trente après la première reprise de ses poèmes français, invite à reconsidérer un œuvre d’une singulière et troublante modernité.

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